Capitale: Cayenne
Population: 210 000 (est. 2012)
Langue officielle: français
Groupe majoritaire: les créoles (60 %), soit guyanais (38 %), martiniquais, guadeloupéen (6,4 %), haïtien (8 %), saint-lucien, sranan-tongo (6,4 %), surinamien, etc.
Groupes minoritaires: français (14,4 %), portugais (6,9 %), hindoustani (4 %), chinois hakka (3,9 %), taki-taki (3 %), langues amérindiennes (4 %: arawak, emerillon, kalihna, palikour, wayampi, wayana), hmong (1,3 %), etc.
Système politique: département et région d'outre-mer (DROM)
Articles constitutionnels (langue): art. 2 et 75-1 de la Constitution de 1992 de la République française.
Données géographiques
Dans le nord-est de l'Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil, la Guyane française constitue un département français d’outre-mer, à l’instar de la Martinique et de la Guadeloupe dans les Antilles. D'une superficie de 86 504 km² (France: 543 965 km²), la Guyane française est la plus petite des trois Guyanes: la Guyana: 214 970 km²; le Surinam : 163 270 km². En revanche, la Guyane française est le plus grand département français d'outre-mer.
En fait, le nom officiel de ce département français d'outre-mer est simplement Guyane. L'adjectif française utilisé dans la dénomination courante ne correspond qu'à un accommodement linguistique provenant de la période coloniale, alors qu'il existait trois Guyanes : la Guyane anglaise (l'actuel Guyana), la Guyane néerlandaise (l'actuel Surinam) et la Guyane française.
La Guyane française faisait partie de ce qu'on appelait les DOM-TOM (voir la carte), mais, depuis la réforme de 2003, la Guyane est devenue un DROM ou DOM-ROM: un département et une région d'outre-mer. En tant que département et région d’outre-mer, la Guyane fait partie de l'Union européenne et constitue plus précisément une région «ultrapériphérique» de l'Europe. À ce titre, la Guyane bénéficie de «mesures spécifiques qui adaptent le droit communautaire en tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières de ces régions.
La Guyane forme le plus vaste (équivalant à 16 % du territoire de l’Hexagone: 547 030 km²) et le moins peuplé des départements français d’outre-mer (206 000 hab.). C’est aussi la seule région d’Amérique du Sud où la langue officielle n’est ni l’espagnol ni le portugais, mais le français.
Avec le Surinam (de langue néerlandaise) et Guyana (de langue anglaise), la Guyane française compose l’une des trois Guyanes, territoires jadis délaissés par les Portugais et les Espagnols, puis accaparés par les Anglais, les Hollandais et les Français.
La Guyane n'a pas de drapeau officiel autre que le tricolore français. Mais le Conseil général de la Guyane a adopté à l'unanimité le 29 janvier, sans consultation de la population, un drapeau pour le Ministère. Ce drapeau (figure de gauche) est divisé en diagonale par un jaune et un champ vert avec une étoile rouge au centre. Ce drapeau appartient historiquement au Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale (MDES) et à l'Union des travailleurs guyanais (UTG). La région dispose aussi d'un logo (en haut de la page) pour désigner la Guyane.
Le littoral de la Guyane
La population de ce département français, équivalant à peu près à la superficie du Portugal, est concentrée à 80 % le long des 320 km de bande côtière bordée par l’océan Atlantique. D’ailleurs, le réseau routier ne dessert que cette frange côtière, et ce, du nord-ouest au nord-est en reliant les villes de Saint-Laurent-du-Maroni (à l’extrémité ouest: 20 000 hab.) jusqu’à Regina (vers l’est) sur le fleuve Approuague, en passant notamment par les villes de Sinnamary (3500 hab.), Kourou (20 000 hab.) et le chef-lieu, Cayenne (70 000 hab., avec sa banlieue de Matoury et de Rémire-Montjoly). Après plusieurs années d'études et de travaux, l’Administration locale a réussi en 2003 à prolonger le réseau routier jusqu’à Saint-Georges-de-l'Oyapock (à l’extrémité est).
L’arrière-pays
Tout l’arrière-pays (90 % du territoire) est couvert de forêts tropicales denses et n’est accessible, hormis la voie aérienne, qu’en bateau grâce aux fleuves Maroni (qui sépare le Surinam et la Guyane), Mana, Sinnamary, Approuague et Oyapook (qui sépare la Guyane et le Brésil). En raison des nombreux sauts et dangereux rapides, la pirogue (habituellement à moteur), généralement taillée dans un grand tronc d’arbre, demeure l’embarcation la plus utilisée pour accéder d’abord dans le massif central, puis dans les montagnes de Camopi et enfin dans les monts Tumuc-Humac du Sud guyanais (à la frontière du Brésil).
Ajoutons que la Guyane française forme une sorte d’escalier géant qui descend du sud (montagnes) vers le nord (littoral). Outre la Guyane française elle-même, le département français comprend quelques îles côtières, telles que «les Îlets» (au large de Cayenne de Remire) et les îles du Salut dont l'île du Diable est la plus connue.
Population: 210 000 (est. 2012)
Langue officielle: français
Groupe majoritaire: les créoles (60 %), soit guyanais (38 %), martiniquais, guadeloupéen (6,4 %), haïtien (8 %), saint-lucien, sranan-tongo (6,4 %), surinamien, etc.
Groupes minoritaires: français (14,4 %), portugais (6,9 %), hindoustani (4 %), chinois hakka (3,9 %), taki-taki (3 %), langues amérindiennes (4 %: arawak, emerillon, kalihna, palikour, wayampi, wayana), hmong (1,3 %), etc.
Système politique: département et région d'outre-mer (DROM)
Articles constitutionnels (langue): art. 2 et 75-1 de la Constitution de 1992 de la République française.
Données géographiques
Dans le nord-est de l'Amérique du Sud, entre le Surinam et le Brésil, la Guyane française constitue un département français d’outre-mer, à l’instar de la Martinique et de la Guadeloupe dans les Antilles. D'une superficie de 86 504 km² (France: 543 965 km²), la Guyane française est la plus petite des trois Guyanes: la Guyana: 214 970 km²; le Surinam : 163 270 km². En revanche, la Guyane française est le plus grand département français d'outre-mer.
En fait, le nom officiel de ce département français d'outre-mer est simplement Guyane. L'adjectif française utilisé dans la dénomination courante ne correspond qu'à un accommodement linguistique provenant de la période coloniale, alors qu'il existait trois Guyanes : la Guyane anglaise (l'actuel Guyana), la Guyane néerlandaise (l'actuel Surinam) et la Guyane française.
La Guyane française faisait partie de ce qu'on appelait les DOM-TOM (voir la carte), mais, depuis la réforme de 2003, la Guyane est devenue un DROM ou DOM-ROM: un département et une région d'outre-mer. En tant que département et région d’outre-mer, la Guyane fait partie de l'Union européenne et constitue plus précisément une région «ultrapériphérique» de l'Europe. À ce titre, la Guyane bénéficie de «mesures spécifiques qui adaptent le droit communautaire en tenant compte des caractéristiques et contraintes particulières de ces régions.
La Guyane forme le plus vaste (équivalant à 16 % du territoire de l’Hexagone: 547 030 km²) et le moins peuplé des départements français d’outre-mer (206 000 hab.). C’est aussi la seule région d’Amérique du Sud où la langue officielle n’est ni l’espagnol ni le portugais, mais le français.
Avec le Surinam (de langue néerlandaise) et Guyana (de langue anglaise), la Guyane française compose l’une des trois Guyanes, territoires jadis délaissés par les Portugais et les Espagnols, puis accaparés par les Anglais, les Hollandais et les Français.
La Guyane n'a pas de drapeau officiel autre que le tricolore français. Mais le Conseil général de la Guyane a adopté à l'unanimité le 29 janvier, sans consultation de la population, un drapeau pour le Ministère. Ce drapeau (figure de gauche) est divisé en diagonale par un jaune et un champ vert avec une étoile rouge au centre. Ce drapeau appartient historiquement au Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale (MDES) et à l'Union des travailleurs guyanais (UTG). La région dispose aussi d'un logo (en haut de la page) pour désigner la Guyane.
Le littoral de la Guyane
La population de ce département français, équivalant à peu près à la superficie du Portugal, est concentrée à 80 % le long des 320 km de bande côtière bordée par l’océan Atlantique. D’ailleurs, le réseau routier ne dessert que cette frange côtière, et ce, du nord-ouest au nord-est en reliant les villes de Saint-Laurent-du-Maroni (à l’extrémité ouest: 20 000 hab.) jusqu’à Regina (vers l’est) sur le fleuve Approuague, en passant notamment par les villes de Sinnamary (3500 hab.), Kourou (20 000 hab.) et le chef-lieu, Cayenne (70 000 hab., avec sa banlieue de Matoury et de Rémire-Montjoly). Après plusieurs années d'études et de travaux, l’Administration locale a réussi en 2003 à prolonger le réseau routier jusqu’à Saint-Georges-de-l'Oyapock (à l’extrémité est).
L’arrière-pays
Tout l’arrière-pays (90 % du territoire) est couvert de forêts tropicales denses et n’est accessible, hormis la voie aérienne, qu’en bateau grâce aux fleuves Maroni (qui sépare le Surinam et la Guyane), Mana, Sinnamary, Approuague et Oyapook (qui sépare la Guyane et le Brésil). En raison des nombreux sauts et dangereux rapides, la pirogue (habituellement à moteur), généralement taillée dans un grand tronc d’arbre, demeure l’embarcation la plus utilisée pour accéder d’abord dans le massif central, puis dans les montagnes de Camopi et enfin dans les monts Tumuc-Humac du Sud guyanais (à la frontière du Brésil).
Ajoutons que la Guyane française forme une sorte d’escalier géant qui descend du sud (montagnes) vers le nord (littoral). Outre la Guyane française elle-même, le département français comprend quelques îles côtières, telles que «les Îlets» (au large de Cayenne de Remire) et les îles du Salut dont l'île du Diable est la plus connue.