Géographie du Togo

Géographie du Togo

Géographie du Togo

Le Togo est un pays africain de 56 785 km² dont la longueur est 600 km et la largeur varie de 50 à 150 km. Le pays possède 1 700 km de frontière avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin et 50 km de côtes donnant sur le Golfe de Guinée. L’érosion y est très importante ; par exemple, en six ans l’eau a avancé de 140 m. L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine à 986 m.

Éducation
Il ya six ans d'enseignement obligatoire au Togo. L'enseignement primaire est gratuit lá. Le système éducatif a souffert de pénuries, de qualité inférieure dans les zones rurales et du taux d'interruption.

Démographie
En 2006, la population du Togo était estimée à 5,4 millions d’habitants, avec une densité moyenne de 95 habitants au km².
En 2005, son taux de croissance annuelle était de 2,17%, le taux de mortalité infantile s’élevant à 66,6/1000. L’espérance de vie était de 52,6 ans.
En 2003, 35% de la population habitait en ville.
En 2006, les dix plus grandes villes du pays étaient :

Ethnies

Le Togo comprend une cinquantaine d'ethnies :
Santé
En 2006, l'espérance de vie féminine était de 60 ans, et celle masculine de 55 ans. En 2006, le total des dépenses pour la santé était à 5,5% du PIB. En 2008, l'espérance de vie en bonne santé féminine était de 47 ans, et celle masculine de 45.

Économie du Togo Économie du Togo
L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente 65% des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30%) vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays.

Le Togo est d’ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphates.

À l’instar de nombreux pays africains (Sénégal, Île Maurice, Namibie), le Togo s’est doté d’une zone franche dès la fin des années 80.

Ainsi, dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier…

Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, est donc une zone franche qui ne cesse de se développer rapidement.

À titre d’exemple, le port autonome de Lomé (PAL) vient d’acquérir en mars 2006, deux grues portuaires qui disposent d’une force de levage de 104 tonnes.

Ces équipements sont destinés à accompagner l’extension et l’exploitation du terminal qui connaît une rapide expansion régionale qui couvre les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso.

Le trafic conteneurisé (par conteneurs) à Lomé a doublé en trois ans pour atteindre 212 000 EVP (équivalent vingt pieds) en 2005.

Ce projet va permettre d’accueillir les navires de grande capacité et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d’Asie.

Depuis le début du conflit en Côte d'Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très importante pour les opérateurs de l’ouest africain.

Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine

Histoire du Togo Histoire du Togo
Le peuplement du Togo Des objets lithiques (meules, broyeurs, pierres taillées) et des perles de pierre ont été découverts dans tout le pays, en particulier dans le Nord où la nature du terrain, plus sec et plus dégagé, les rendent plus visibles.

L'étude préhistorique étant nouvelle dans la région, leur datation et leurs liens avec les cultures voisines n'ont pas encore été précisément établis. Les nombreux vestiges de fourneaux et de scories permettent cependant d'affirmer que l'activité métallurgique était intense dans le centre et que les forgerons exportaient le fer extrait des minerais de la région jusqu'à Kano au Nigeria. Certains de ces hauts-fourneaux de trois à quatre mètres de hauteur, qui servaient aux Bassari à réduire le minerai de fer pour fabriquer des outils et des armes, étaient encore utilisés à la veille de l'indépendance.

Comme les Bassari, les Tamberma et les Kabyé habitaient déjà les régions montagneuses lorsque arrivèrent des populations poussées par les événements qui déstabilisèrent durablement l'Afrique occidentale (traite négrière, introduction de fusils, puis islamisation de la savane).

Dans le Nord, les Gourma islamisés et les Kotokoli s'installèrent autour de Sokodé ; les Tyokossi s'établirent dans la région de Mango. Le centre et le sud du pays subirent les contrecoups de la montée en puissance des Bariba du Bénin ainsi que du royaume de Dahomey et des Achanti du Ghana. Réfugiées dans leurs montagnes, les populations locales résistèrent cependant aux razzias de leurs voisins. Dans le Sud, les populations venues de l'Est (Bénin actuel et Nigeria) s'installèrent en vagues successives à partir du XVème siècle, à l'aube de l'arrivée des Portugais sur la côte.

Les Éwé s'établirent autour de Tado, près de Notsé, au siècle suivant. Leur roi, Agokoli, fit édifier une enceinte faite d'argile et de sang humain (un rite de fondation) pour protéger Notsé des réfugiés affluant du Nord.

- XVIIème siècle : Devenus trop nombreux, les Ewé se dispersèrent dans le Sud et dans l'Ouest.

L'époque coloniale
Le Togo faisait partie de la Côte-des-Esclaves, l'une des premières régions où les Européens pratiquèrent le "commerce honteux" d'êtres humains.

- XVIIème siècle : Quelques comptoirs furent établis dans la région mais l'essentiel de la traite des Noirs était pratiqué au Dahomey (actuel Bénin) et dans la Côte-de-l'Or (actuel Ghana) où le littoral présentait plus de facilités.

- 1884 : L'explorateur allemand Gustav Nachtigal signa un traité de protectorat avec le chef du lac Togo, et l'année suivante, au congrès de Berlin, durant lequel furent délimitées les zones d'influence économiques européennes en Afrique, la côte togolaise fut attribuée à l'Allemagne. Comme les autres puissances, l'Allemagne s'empressa de faire valoir ses droits le plus loin possible sur l'arrière-pays. Les Allemands fondèrent le port de Lomé et mirent en place une économie de plantations, notamment dans la région de Kpalimé, propice à la culture du cacao et du café.

- 1914 : Après l'éclatement de la Première Guerre mondiale, une opération conjointe franco-britannique força les Allemands, retranchés à Atakpamé, à capituler.

- 1920 : La France et la Grande-Bretagne procédèrent au partage définitif du pays. Lomé et toute la région côtière, soit les deux tiers de la colonie allemande, devinrent le Togo français, tandis que la partie occidentale, plus petite, fut administrée par la Grande-Bretagne qui l'intégra à la Côte-de-l'Or. Deux ans plus tard, la Société des Nations confia un mandat aux puissances coloniales pour l'administration de leur territoire respectif.

- 13 décembre 1946 : L'Organisation des Nations Unies (ONU) plaça ces mandats sous le régime international de la tutelle.

- 1956 : A l'issue d'une consultation référendaire, le Togo britannique fut incorporé à la Côte-de-l'Or, qui devint le Ghana au moment de son indépendance en 1957. Les Éwé avaient refusé ce choix qui consacrait la partition de leur territoire, lequel s'étendait avant la colonisation européenne de Notsé aux rives de la Volta. Cet éclatement devait par la suite nourrir des tensions périodiques entre Ghana et Togo.

Le Togo indépendant
- 1958 : Un nouveau référendum, organisé sous l'égide de l'ONU, permit au Togo français d'accéder à l'autonomie, en tant que république, au sein de la Communauté française. L'Union des forces du changement, qui militait pour une indépendance totale, dirigea le premier gouvernement autonome. Sylvanus Olympio, leader du parti, originaire du Sud, devint chef du gouvernement.

- Février 1960 : Olympio refusa l'offre du président ghanéen Kwame Nkrumah d'unir les deux pays.
- 27 avril 1960 : Le Togo devint indépendant et obtint un siège à l'ONU en septembre.

- Janvier 1963 : Assassinat du président Olympio lors d'un putsch militaire. Nicolas Grunitzky fut chargé par l'armée de former un gouvernement provisoire et assuma les fonctions de président. Une nouvelle Constitution fut adoptée par référendum.

- Janvier 1967 : L'armée fut à l'origine d'un nouveau coup d'État et plaça le lieutenant-colonel Gnassingbe Eyadéma, chef des armées, un Nordiste kabyé, à la tête du gouvernement. La Constitution fut abrogée et le corps législatif dissous.

- Avril 1967 : Eyadéma endossa les fonctions de président et de ministre de la Défense. Le Rassemblement du peuple togolais (RPT), fondé en 1969, devint l'unique parti autorisé. Mais l'opposition, composée surtout de "Sudistes", anciens partisans d'Olympio, ne désarmait pas.

- 1986 : Un attentat manqué, organisé par un commando infiltré depuis le Ghana, déclencha de violentes manifestations à Lomé et une intervention de la France qui craignait une déstabilisation du régime.

- 1986 : Réélu pour un nouveau mandat de sept ans, Eyadéma céda à la pression populaire en 1991 et fut contraint de réunir une conférence nationale qui élut Joseph Kokou Koffigho au poste de Premier ministre et se prononça pour un régime semi-présidentiel. Les troupes restées fidèles au président Eyadéma, composées à 70 % de Kabyé, tentèrent à plusieurs reprises de renverser le nouveau régime, amenant le pays au bord de la guerre civile et d'un conflit avec le Ghana, accusé de protéger les opposants.

- Les premiers mois de l'année 1993 furent marqués par les exactions de l'armée à l'encontre de la population de Lomé, comptant de nombreux Éwé. Elles entraînèrent un exode massif vers le Ghana (où auraient trouvé refuge 100 000 personnes) et le Bénin (130 000 personnes).

- Août 1993 : Eyadéma fut réélu avec 94,6 % des voix en raison du boycottage du scrutin par l'opposition. En revanche, celle-ci remporta les élections législatives de février 1994, et forma la majorité à l'Assemblée nationale. Les deux partis d'opposition (le CAR et l'UTD) nommèrent un Premier ministre.

- Avril 1994 : Eyadéma refusa de valider leur choix et confia le poste à Edem Kodjo, leader de l'UTD. Cette décision marqua la rupture entre le CAR et l'UTD ; Kodjo, ne disposant pas d'une majorité, forma un cabinet avec l'ancien parti unique qui s'attribua les principaux ministères (Défense, Affaires étrangères et Intérieur) s'assurant ainsi les fonctions essentielles au sein de l'administration.

Doyen des dirigeants africains arrivés au pouvoir par un coup d'État, le général Eyadéma réussit à conforter sa position.

- 1996 : Les présidents ghanéens et sud-africains se rendent à Lomé où ils font étape au village natal du président : Pya. Les relations avec le Ghana de Jerry Rawlings se détendent, et le Togo établit des relations diplomatiques avec l'Afrique du Sud, lors de la visite de Nelson Mandela en mars 1996. La privatisation des filières du coton et des phosphates se poursuit.

- Octobre 1997 : Les élections législatives boycottées par l'opposition, ont donné au président une majorité absolue.

- Juin 1998 : Lors de l'élection présidentielle où le général Eyadéma a eu comme adversaire Gilchrist Olympio, fils de l'ancien président assassiné, il est reconduit avec 52,13 % des suffrages exprimés, mais le résultat a été contesté par l'opposition et mis en doute par les observateurs de l'Union européenne. Il en a été de même pour les élections législatives de mars 1999, boycottées par l'opposition, qui ont vu la victoire écrasante du parti présidentiel.

- 29 juillet 1999 : Les partis politiques soutenant le président du Togo, Gnassingbé Eyadéma, et ceux de l'opposition ont signé un accord pour mettre fin à la crise politique qui sévit depuis le début des années 1990. Les partis d'opposition avaient boycotté les législatives de mars 1999 en raison de la réélection contestée du président en juin 1998.

Le texte de l'accord prévoit notamment la création d'une commission électorale indépendante et d'un code de bonne conduite précisant devoirs et droits respectifs de l'opposition et de la majorité. Le président a annoncé qu'il dissoudrait l'Assemblée nationale et organiserait des élections législatives en mars 2000 pour que d'autres formations politiques puissent entrer au Parlement. Il s'est engagé à respecter la Constitution et à ne pas se présenter pour un troisième mandat

Politique du Todo
Politique du Todo

Sylvanus Olympio est le premier président togolais, mais il est tué au cours du coup d’État du 13 janvier 1963.

Nicolas Grunitzky devient président du Togo à la suite du coup d’État, le premier de toute l’histoire de l’Afrique noire après les Indépendances, organisé par un groupe de soldats dirigé par le sergent Étienne Gnassingbé Eyadema. Nicolas Gruniztky est destitué par coup d’État en 1967 organisé par le même Étienne Gnassingbé Eyadema.

De 1967 au 5 février 2005, Étienne Gnassingbé Eyadema, très critiqué pour ses méthodes de répression envers ses opposants politiques, est président du Togo. Suite à l’absence au pays du président de l’Assemblée nationale, qui selon l’article 65 de la Constitution doit assurer l’intérim de la présidence, l’armée togolaise prend la décision de confier le pouvoir au fils de Gnassingbé Eyadema, Faure Gnassingbé . L’Union africaine par la voix du président de la Commission Alpha Oumar Konaré dénonce un coup d’État militaire.

Le 25 février 2005, suite aux pressions de la CEDEAO et de l’Union européenne, le fils de Gnassingbé se retire et laisse la place au vice-président de l’Assemblée nationale togolaise Abbas Bonfoh. Ce dernier assure l’intérim de la fonction présidentielle jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle du 24 avril 2005. Quatre candidats se présentent : Faure Gnassingbé , soutenu par le Rassemblement du peuple togolais (RPT), Emmanuel Bob Akitani, candidat de la coalition de l’opposition radicale, Harry Olympio, candidat du Rassemblement pour le soutien à la démocratie et au développement (RSDD, opposition modérée) et Nicolas Lawson, homme d’affaire qui annonce le retrait de sa candidature le 22 avril 2005.

Le 26 avril 2005, la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) proclame les résultats de l’élection présidentielle du 24 avril. Faure Gnassingbé, remporte l’élection avec 60,22% des suffrages devant Emmanuel Bob Akitani avec 38,19 % et Harry Olympio avec 0,55 %. L’opposition et le RPT s’accusent mutuellement de manipulations et de fraudes. La France, très impliquée dans les événements du Togo, juge que le scrutin s’est déroulé dans des conditions acceptables même s’il y a eu plus de 500 morts, 10 000 blessés et 30 000 réfugiés. La Commission européenne, malgré un rapport confidentiel accréditant l’existence de fraudes massives de la part du pouvoir, a pris acte de l’élection de Faure Gnassingbe. Le parlement européen a voté une résolution de non-reconnaissance de Faure Gnassigbé comme président élu du Togo.

Le 8 juin 2005, Edem Kodjo, président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP, opposition modérée), est nommé Premier ministre. Il est chargé de constituer un gouvernement d’union nationale.

Amnesty International publie en juillet 2005, un rapport dénonçant selon ses propres termes « un scrutin entaché d’irrégularités et de graves violences » tout en montrant que « les forces de sécurité togolaises aidées par des milices proches du parti au pouvoir (le Rassemblement du peuple togolais (RPT)) s’en sont violemment prises à des opposants présumés ou à de simples citoyens en ayant recours à un usage systématique de la violence. » Le rapport reproche aussi à la France son rôle ambigu dans la situation actuelle.

Les violences suites aux événements politiques de 2005 auraient entraîné entre 400 et 500 morts. Certains parlent même de plus de 800 victimes.
Subdivisions
Le Togo est divisé en cinq régions administratives, elles-mêmes découpées en 30 préfectures.
Culture du Togo Culture du Togo
Au Togo, le français est langue officielle. L'Ewe, le Kabiyé et le Mina sont les langues nationales les plus utilisées par la population.

Les différentes religions du pays sont l'animisme pratiqué par 50% de la population, le catholicisme (26%), l'islam (15%) et le protestantisme (9%).

www.megatimes.com.br
www.klimanaturali.org

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