Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.A.A.F.

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Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.a.a.f
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Le territoire des Terres australes et antarctiques françaises, plus couramment appelé « Terres australes et antarctiques françaises » ou « TAAF », constitue depuis la loi du 6 août 1955, un territoire d'outre-mer de la France, actuellement composé de cinq districts : trois d'entre eux sont subantarctiques et situés au sud de l'océan Indien : Kerguelen, Crozet et îles Saint-Paul et Amsterdam, l'un est composé d'ilots pour la plupart dans le canal du Mozambique, les îles Éparses tandis que le cinquième est une portion du continent antarctique, la terre Adélie.

L'application du traité sur l'Antarctique, auquel la France adhère, place cependant la terre Adélie dans une situation particulière. La souveraineté française, qui n'est pas reconnue par certains États, est exercée de manière conforme au Traité. Le traité ne fait que suspendre les revendications territoriales françaises et l'exercice de la souveraineté exclusive, tant que ce traité sera en vigueur.

Aucune portion du territoire n'a jamais possédé, en dehors de quelques brèves tentatives de colonisation, de population permanente. La France y assure cependant une présence humaine continue (logistique, scientifique ou militaire) grâce à des personnels relevés régulièrement.

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* Île Amsterdam - Île Saint-Paul : 80 kilomètres.
* Réunion - Îles Crozet : 2 860 kilomètres.
* Réunion - Île Amsterdam et Île Saint-Paul : 2 880 kilomètres.
* Réunion - Îles Kerguelen : 3 500 kilomètres.
* Îles Kerguelen - Île Amsterdam et Île Saint-Paul : 1 420 kilomètres.
* Îles Kerguelen - Îles Crozet : 1 480 kilomètres.
* Îles Kerguelen - Terre Adélie : 2 700 kilomètres.

Topographie
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Faune et flore
Les communautés terrestres des îles australes sont relativement pauvres et parfois dégradées mais l'endémisme y est élevé : 90% des invertébrés de Crozet ne vivent que sur les îles subantarctiques de l'océan Indien et 55% ne sont présents que sur cet archipel. Ces écosystèmes jouent le rôle de sentinelles en termes de modifications climatiques et d'impact du trou dans la couche d'ozone.

Depuis octobre 2006, une réserve naturelle a été créée. Elle comprend l'ensemble des terres immergées (7 000 km2) et les zones maritimes environnantes (15 700 km2).

Oiseaux
La moitié de la population mondiale de sept espèces ou sous-espèces d'oiseaux marins vit ou survit dans les TAAF. Les îles Crozet et Kerguelen sont parmi les plus riches du monde en oiseaux avec respectivement 34 et 33 espèces nidificatrices en communauté les plus diversifiées au monde et avec des effectifs atteignant plusieurs millions d'oiseaux (25 millions d'oiseaux nidificateurs rien que pour les îles Crozet). Le record de biomasse d'oiseau y a été établi : on y compte soixante tonnes d'oiseaux au kilomètre carré.

Les manchots sont les plus connus et les plus nombreux. Quatre espèces dominent : le manchot royal, le manchot papou, le gorfou sauteur et le gorfou doré (ou macaroni) en colonies de dizaines voire centaines de milliers d'individus.

Au moins huit espèces d'albatros y vivent ainsi que 25 espèces de pétrels, des cormorans, skuas, goélands, sternes, damiers du Cap, etc. dont deux espèces moins dépendantes de la mer : les chionis et les canards d'Eaton (endémique). De l'île Amsterdam dépend la plus grande population d'albatros indien au monde ainsi que la seule population d'albatros d'Amsterdam, espèce endémique au bord de l'extinction (cf. liste rouge de l'UICN) et dont les quarante derniers couples ne se reproduisent que sur le plateau des Tourbières à une altitude de 600 mètres. Diverses sous-espèces sont endémiques à ces îles comme le cormoran des Kerguelen.

Mammifères marins
Trois espèces de pinnipèdes — éléphant de mer, otarie de Kerguelen, otarie d'Amsterdam — se reproduisent sur ces côtes. Elles ont été jusqu'à la fin du XIXe siècle poursuivies par les chasseurs, sans pourtant disparaître, ce qui a permis la reconstitution de certaines populations depuis leur protection. 400 000 éléphants de mer se reproduisent maintenant annuellement aux Kerguelen. Le nombre des otaries d'Amsterdam est remonté à 40 000 à 50 000 alors qu'elles avaient presque disparu (moins d'une centaine lors du comptage de 1956).

Neuf espèces de cétacés sont encore observées autour des îles Kerguelen, dont le dauphin de Commerson (sous-espèce endémique encore commune dans la région). À Crozet, Kerguelen et Amsterdam, de nombreux orques chassent les jeunes éléphants de mer, les otaries et les bancs de poissons.

Poissons
Les stocks halieutiques y sont parmi les moins surexploités dans le monde mais une pêche illégale s'est développée, notamment de la légine australe, poisson prédateur des profondeurs qui peut atteindre deux mètres de longueur, à haute valeur commerciale, pêché à la palangre qui a aussi un impact majeur sur les albatros et grands pétrels en fort déclin dans ces régions (deux tiers de la population ont disparu pour certaines espèces).

La France a mis en place une surveillance satellitaire avec sur place la marine nationale (sur la ZEE française), en lien avec l'Australie et l'Afrique du Sud. Des contrôleurs indépendants sont présents à bord des bateaux légaux pour vérifier le respect des quotas de pêche (arrêté du préfet des TAAF sur avis du Muséum national d'histoire naturelle). La marine nationale française assure également des patrouilles : en dix ans, d'octobre 1997 à décembre 2007, une dizaine de navires illégaux ont été arraisonnés. Outre la légine présente aux Kerguelen et à Crozet, la langouste est abondante à Saint-Paul et Amsterdam.

Environnement
La surpêche et les modifications climatiques sont les premières menaces. Les oiseaux souffrent des prises accidentelles (pêche à la palangre), de la concurrence par la surpêche et d'espèces introduites dans certaines îles (chats et rats notamment) alors que le réchauffement risque d'éloigner de plusieurs centaines de kilomètres vers le sud les proies du manchot royal et de nombreuses espèces. L'utilisation de casiers plutôt que de palangres pourrait diminuer l'impact écologique de cette pêche.

Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.A.A.F.Subdivisions

Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont subdivisées en cinq districts administratifs, qui ne sont pas des collectivités de niveau inférieur mais de simples circonscriptions déconcentrées. Ce sont :Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.A.A.F.
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Les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), collectivité d’outre-mer créée en 1955, sont formées par l’archipel de Crozet (notre photo), l’archipel de Kerguelen, les îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie au sein du continent antarctique, et, depuis 2007, les îles Éparses (Europa, Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Tromelin). Localiser les îles sur une carte.

Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.A.A.F.De nombreux mammifères marins sont également présents dans la zone : plusieurs espèces de dauphins, de baleines mais également de fortes concentrations d’otaries et d’éléphants de mer, comme ces deux spécimens qui s'affrontent sur la plage de Ratmanoff à Kerguelen.


Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.A.A.F.Le gorfou sauteur est une autre espèce présente dans la zone subantarctique. Ce manchot, qui se distingue par des aigrettes jaunes au-dessus des yeux, construit généralement son nid en haut des falaises qu'il grimpe par des séries de petits bonds, d'où son nom.

Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.A.A.F.L’abondance et la spécificité de la faune et de la flore de ces territoires aux climats extrêmes en font des sanctuaires de biodiversité ayant peu d’équivalents à l’échelle planétaire. Créée en 2006, la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises couvre 700.000 hectares, ce qui en fait, de très loin, la plus grande de France. Elle s’étend sur l’ensemble des parties terrestres de Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam et couvre une grande partie des eaux qui les entourent. Également édifiées en réserve naturelle, les îles Éparses, parmi lesquelles Juan de Nova (notre photo). Taaf
Terres Australes et Antarctiques Françaises | T.A.A.F.Situés en moyenne à 13.000 km de la métropole, les archipels de Kerguelen et de Crozet, ainsi que les îles Saint-Paul et Amsterdam, ne sont accessibles que par la mer. C'est le Marion Dufresne (ici, à l'approche de l'île d'Amsterdam), qui assure le ravitaillement et le transport des hommes présents sur place - scientifiques ou militaires. Les Taaf n’ont pas d’habitants permanents. Il faut en moyenne cinq jours au navire pour parcourir les 3.000 km qui séparent ces territoires de l'île de la Réunion, leur port d'attache.

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Administrée par les TAAF (terres australes et antarctiques françaises), l'Ile de Tromelin est située au nord de la Réunion. Elle est peuplée de 5 météorologues
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Créées en tant que Territoire d'outre-mer (TOM) par la loi du 6 août 1955, les TAAF sont dotées de la personnalité juridique et de l'autonomie administrative et financière. Elles sont en outre, depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, mentionnées explicitement à l'article 72-3 de la Constitution de la République française.

Avant 1955, les Terres australes et antarctiques françaises n'existent pas en tant qu'entité territoriale distincte. Les îles australes (Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam) sont rattachées à partir de 1924 à l'administration du Gouvernement général de la France à Madagascar et les îles éparses dépendent de Tamatave. En 1949, la terre Adélie y est ajoutée et l'ensemble forme alors un district de la province de Tamatave.

Les TAAF sont placées sous l'autorité de l'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises qui a rang de préfet, et qui agit en double qualité de représentant de l'État et d'exécutif du territoire. Le siège administratif qui se trouvait initialement à Paris a été installé en 2000 à Saint-Pierre, à la Réunion. L'administrateur supérieur représente le territoire en justice, sauf en cas de litige entre le territoire et l'Etat.

L'administrateur supérieur est assisté d'un Conseil consultatif de 13 membres, représentant différents départements ministériels (outre-mer, défense, recherche, pêche, environnement, affaires étrangères). En cas de litige judiciaire entre l'Etat et le Territoire, le territoire est représenté en justice par le Président du Conseil consultatif.

L'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises gère également la zone économique exclusive très étendue que confère la souveraineté française sur ces îles de l'océan Indien.

Il est en charge du registre maritime des Terres australes et antarctiques françaises, semble-t-il en sa qualité de représentant du territoire.

L'administrateur supérieur est représenté dans chacun des districts par un « chef de district » qu'il désigne pour une période allant de trois mois à un an. Il s'agit de volontaires qui deviennent responsables de domaines aussi variés que la gestion de l'environnement, la sécurité des biens et des personnes, la logistique, etc... par délégation de pouvoir de l'administrateur supérieur. Ils sont également officiers de police judiciaire et remplissent les fonctions d'officier d'état civil. Le rôle de chef de district de la terre Adélie revient normalement au chef de la base antarctique Dumont d'Urville.

Statut
Le traité sur l'Antarctique (Washington, 1959) établit un « gel » des prétentions territoriales en Antarctique. Ainsi, la France exerce sa souveraineté en terre Adélie même si certains États refusent par principe toute appropriation territoriale de l'Antarctique.

Contrairement à la France métropolitaine et aux départements d'outre-mer, le territoire des Terres australes et antarctiques françaises ne fait pas partie de l'Union européenne et le droit communautaire n'y est pas applicable.

Îles Éparses
Bien que situées en zone tropicale, les îles Éparses — Bassas da India, île Europa, îles Glorieuses, île Juan de Nova et île Tromelin — ont été intégrées au territoire des Terres australes et antarctiques françaises en application de l'article 14 de la loi n° 2007-224 du 21 février 2007 et conformément au 11e aliéna de cet article qui a rendu leur intégration effective dès la promulgation de la loi. Ce rattachement se justifie principalement pour des raisons de facilités et de similitude administratives car Bassas da India, Europa, Glorieuses, Juan da Nova sont situées dans le canal du Mozambique et Tromelin à l'est de Madagascar. Elles sont toutes inhabitées.

Les îles Éparses constituent le cinquième district des TAAF. Le chef de district est basé à Saint-Pierre-de-la-Réunion.

Auparavant, les îles Éparses étaient administrées séparément au nom de l'État par l'administrateur des îles Éparses dont la charge était confiée (par nomination du ministère de l'Outre-mer) au préfet de la Réunion (les îles Éparses n'ont jamais fait partie du territoire de la Réunion depuis la création de ce département d'outre-mer) puis à partir de 2005 au préfet des TAAF.

Les îles Éparses continuent à faire l'objet de revendications territoriales de la part de Madagascar pour Bassas da India, Europa, les îles Glorieuses et Juan da Nova, de la part de la Fédération des Comores pour les îles Glorieuses et de la part de la République de Maurice pour l'île Tromelin.

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Armoiries
Les armoiries des TAAF se blasonnent ainsi : écu écartelé, au premier d’azur au chou de Kerguelen d’argent ; au deuxième d’or à la langouste de sable posée en pal ; au troisième d’or à la tête et au col de manchot royal de sable ; au quatrième d’azur à l’iceberg d’argent. L’écu est timbré d’un arc-en-ciel d’or chargé à la partie supérieure de trois étoiles du même et portant les mots de sable "TERRES AUSTRALES ET ANTARCTIQUES FRANÇAISES", le tout brochant sur deux ancres d’argent, placées l’une en bande et l’autre en barre. Les supports sont deux éléphants de mer d’argent.

Ces armoiries ont été créées par l’héraldiste Suzanne Gauthier, dans les années 1950, sur les indications de M. Richert, administrateurs des Taaf de 1955 à 1959.

www.megatimes.com.br
www.klimanaturali.org

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